Une imprimerie dédiée au travail artistique
Installé dans un atelier de 400m2 en plein coeur de Marseille, l’atelier TCHIKEBE s’est spécialisé depuis 2009 dans l’impression d’œuvres d’art en sérigraphie, les tirages pigmentaires Fine Art et l’encadrement sur mesure.
Nous imprimons et expédions chaque jour depuis notre atelier des œuvres imprimées à destination des artistes, galeries, éditeurs et institutions de toute la France.
Habitués aux considérations spécifiques liées à la production artistique, nous accompagnons nos clients dans leur projet en privilégiant écoute, conseil et recherche de l’excellence.
Notre équipement professionnel et notre réseau de fournisseurs, rigoureusement sélectionnés au fil du temps, nous permettent de conserver réactivité et respect des délais impartis, tout en garantissant la qualité de nos réalisations.
Une maison d’édition d’œuvres originales signées et numérotées
Fidèles à la tradition des imprimeurs/éditeurs, nous produisons au gré des rencontres avec les artistes des œuvres originales, qu’elles soient multiples ou pièces uniques, « à plat » ou en volume, dont le point commun est d’intégrer la sérigraphie dans leur process de fabrication.
Sensibles à la notion de recherche et d’expérimentation dans l’art contemporain, ces productions tendent souvent à explorer les innombrables possibilités techniques offertes par la sérigraphie dans le champ de la production d’art.
Ces éditions sont disponibles dans notre showroom à Marseille ou via notre catalogue en ligne et sont régulièrement présentées dans le cadre d’expositions partout en France
En tant qu’éditeur, l’atelier TCHIKEBE participe régulièrement à des foires d’art contemporain (YIA, SOON, SLICK…).
La SCOP TCHIKEBE
Afin de pouvoir pleinement développer notre activité en accord avec nos valeurs, nous avons choisi de structurer depuis 2012 notre activité en SCOP (Société Coopérative de Production).
Vers Un pôle de production dédié à l’art
Installés depuis 2013 avec l’Atelier Ni, structure associative spécialisée dans l’accompagnement d’artistes et la production d’œuvres d’art en volume (bois, métal…), nous développons à Marseille un pôle professionnel de production dédié à l’art contemporain, s’appuyant notamment sur un solide réseau de fournisseurs et sous-traitants spécialisés permettant la mise en œuvre de projets hors-normes associant plusieurs corps de métiers.
notre équipe

Olivier Ludwig-Legardez
Encadrement / Tirages Fine Art

Julien Ludwig-Legardez
Sérigraphie
clémence agnez présente les frères ludwig-legardez
Qui est Qui – formes et visages de l’Art Contemporain à Marseille
éditions Wildproject et Marseille Expos
2013
Avant tout, Julien et Olivier Ludwig Legardez sont frères.
Ils ont monté Tchikebe comme on lance une entreprise familiale, pour solidifier la fratrie dans un avenir et des intérêts communs, et pour se projeter ensemble dans la même manière d’être au monde.
Ainsi, l’enfance ne s’arrête pas. Rien ne se perd, tout se transforme.
La constante, c’est le sens du jeu, du défi, même, de l’amitié intrépide et de la découverte aussi. Comment être les premiers à fouler un espace vierge, défricher la terra incognita ? Ils se sont donnés un cri de ralliement – Tchikebe!, à l’origine avec le point d’exclamation – ainsi qu’un terrain de jeu – la sérigraphie. Et comme rien n’est plus sérieux que le jeu, toute forme de dilettantisme est proscrite dans l’atelier. Nulle velléité dans leur pratique : appliqués, opiniâtres, butés parfois, ils ne cèdent jamais. Chaque obstacle finit par être, au mieux, détruit – les jours de grande forme – au pire, dépassé par contournement.
Et puis, ils s’équipent. Se rappelant que, comme le veut le bon sens populaire, à mauvais ouvrier toujours mauvais marteau et réciproquement, il s’agit de ne pas avoir mauvaise presse. A partir de là, tout est possible, ils ont le sens de l’innovation et le goût du risque. Les outils, plus humains que matériel, qu’ils ont choisi pour s’assurer d’inventions authentiques en aurait fait pâlir plus d’un. Les frères ont les reins solides, ils invitent des artistes, souvent parfaitement novices en matière de sérigraphie, à s’installer en résidence dans l’atelier. En ressortent des œuvres trans-média, qui repensent de l’intérieur la technique sérigraphique, la mâtine d’autre chose, tirent au-delà du connu les possibles offerts, élargissent les frontières de la pratique.
Les frères et leurs artistes répugnent à naviguer par cabotage, ils suivent au loin des lignes droites, assurés que la nouveauté est au bout du chemin et piqués à vif par la possibilité du naufrage. L’équipage garde comme un trésor ce qui a quitté l’homme contemporain : privilège à la fois du pré-moderne et de l’enfance, leur monde ne s’est pas encore refermé sur lui-même puisque personne n’en a fait le tour.
Il n’a pas été visité jusqu’à revenir à son point de départ.
Le champ sérigraphique chez les Ludwig-Legardez n’est pas sphérique, c’est un horizon rejeté toujours plus loin. Cela étant, chacun sait que des campagnes de ce genre, ça se finance. Ne surtout pas croire que les Tchikebe accomplissent le voyage comme les riches amateurs du dix-neuvièmes partaient saisir les premiers clichés des pyramides, sur leurs propres deniers généreusement investis dans une cause esthético-humaniste. A la – double – tête de l’entreprise d’édition d’art du même nom, ils ont fait de leur pratique de la sérigraphie un savoir-faire solide et suffisamment rentable pour être en mesure, outre de supporter les résidences, de faire vivre la famille et de rêver l’avenir. En somme, sous les traits d’un pôle de production artistique financé par l’entreprise d’impression, ils se sont dotés d’un mode de fonctionnement capable de générer ses bénéfices tout en développant sa propre recherche « fondamentale ». Nous ne sommes pas loin d’imaginer que la sécession est proche.
Clémence Agnez